Vie affective et sexuelle

Vous vous posez des questions concernant :

Les papillomavirus humains (hpv)

L'anatomie - L'identité sexuelle

Ressource : Collectif Entre les Jambes – entrelesjambes@zaclys.net

Source : Le petit manuel Sex EDUCATION par Charlotte ABRAMOW

Source : Le petit manuel Sex EDUCATION par Charlotte ABRAMOW

La contraception et les ist

VIH, hépatite B, herpès génital, chlamydia… Les MST et IST (maladies et infections sexuellement transmissibles) prospèrent à cause, entre autres, des idées fausses qui se propagent à la vitesse de l’éclair. Vous pensez tout savoir sur la syphilis et la blennorragie ? Détrompez-vous !

La majorité et le consentement

Source : Outil de prévention adapté par le Centre Hubertine Auclert à la demande du Conseil Régional d’Île de France, le violentomètre a été conçu fin 2018 par les Observatoires des violences faites aux femmes de Seine-Saint-Denis et Paris, l’association En Avant Toute(s) et la Mairie de Paris.

Foire aux questions

On peut entendre deux choses : Sexe veut parfois dire « rapport sexuel » et sinon il désigne l’appareil génital masculin ou féminin.

C’est un mélange de liquide séminal (produit par les vésicules séminales), de spermatozoïdes (par les testicules) et de liquide prostatique (par la prostate). Il est expulsé du corps lors de l’éjaculation.

Seulement dans de rares cas et seulement certains papillomavirus. Lorsque l’infection se développe.

Rien n’est obligatoire, c’est juste fortement conseillé pour limiter les risques de cancer du col de l’utérus/pénis/gorge.

Il n’y en a souvent pas, c’est pourquoi, seul le dépistage permet de se rassurer. Car lorsqu’il y a des symptômes (brûlure, démangeaisons, écoulements, mauvaises odeurs…) en général on consulte un médecin.

Car le virus peut se trouver sur le sexe lui même et que les simples caresses intimes déplacent le virus.

Si, il l’est.

Bien sûr, il ne rend pas infertile.

Il ne sert à rien d’agrandir son pénis et ce n’est d’ailleurs pas possible naturellement(il faut une chirurgie). la taille des organes génitaux, qu’ils soient en érection ou non, varie beaucoup d’une personne à l’autre, et ce n’est pas un indicateur de performance sexuelle, de virilité ou de valeur personnelle.

On n’est pas obligé de faire l’amour !

Le quitter si c’est ton copain/copine, le dénoncer à une personne de confiance si ce n’est pas ton copain/copine. Etre forcé(e) à faire l’amour, c’est un VIOL. Ce n’est plus faire l’amour.

La transmission de maladie et l’érection n’ont pas de liens.

L’éjaculation est l’expulsion des spermatozoïdes, ainsi, sans cette expulsion, la fécondation de l’ovule par le spermatozoide n’est pas possible.

Si ce sont deux femmes, l’une d’elle peut porter les enfants en recourant à la PMA (procréation médicalement assistée), deux hommes vont adopter.

Il n’y a pas de recette toute faite, le plus important c’est de trouver un moment où tes parents sont « disponibles » pour écouter ce que tu as à dire. Sache que ce qu’ils veulent, c’est que tu sois heureux. On ne choisit pas qui on va aimer.

Il est conseillé d’attendre d’avoir 15 ans ou plus avant de s’engager dans des relations sexuelles pour plusieurs raisons :

– Il y a des critères légaux et des protections mises en place pour protéger les jeunes de l’exploitation sexuelle.

– Il est important de disposer de la maturité émotionnelle et physique nécessaire pour prendre des décisions éclairées et responsables.

– Il y a des risques liés à la santé physique et à la sécurité si l’on est trop jeune.

Cela dit, il n’existe pas de « bonne » ou de « mauvaise » réponse pour déterminer quand une personne est prête à avoir des relations sexuelles.

Ce choix doit être fait de manière personnelle, consensuelle et respectueuse des partenaires, et il doit inclure la compréhension des aspects émotionnels, physiques et légaux de cette décision.

Comme tout dans la vie, il y a une phase d’apprentissage. Le tout est de communiquer avec son partenaire et de le traiter avec respect.

Non, mettre une capote (ou préservatif) ne devrait normalement pas faire mal si elle est utilisée correctement. Au contraire, le préservatif est conçu pour être facile à mettre, confortable et pour protéger des infections sexuellement transmissibles (IST) et des grossesses non désirées. Cependant, il y a certaines situations où cela pourrait être inconfortable ou sembler douloureux, mais cela est généralement lié à des erreurs d’utilisation ou à d’autres facteurs.

Il faut en parler a un adulte de confiance, l’infirmier.e de l’école, son médecin, un réferent

Elle permet d’empêcher de tomber enceinte après un oubli de contraception.

C’est une représentation de sujet/scène à caractère sexuelle (pas toujours très réaliste) !

Il peut le devenir

Tirer un grand plaisir

Se masturber, effectuer des mouvements manuels de va et vient sur ses propres parties génitales.

Absolument. Parfois le traumatisme est tellement violent que le cerveau fait un black-out, il « efface » cet évenement de ta mémoire jusqu’au jour où un autre événement le fait resurgir. Il faut en parler.

Il faut en parler.

Cela peut être une personne de ta famille, un des adultes référent à l’école, l’infirmière, ton médecin… ou directement composer le 119, ou l’association Colosse aux pieds d’argile au 07.88.86.46.27.

Voici les étapes que tu peux suivre pour te protéger et obtenir de l’aide :

  1. Prendre du recul et assurer ta sécurité
    Si tu te sens en danger ou menacée par un membre de ta famille, il est crucial de t’éloigner de cette situation. Cherche un endroit où tu te sens en sécurité (par exemple, chez un ami, un membre de ta famille, un voisin) et, si tu es toujours chez eux, essaie de partir immédiatement. 
  2. Parler à quelqu’un en qui tu as confiance
    Il est important de ne pas rester seule face à ce genre de situation. Essaie de parler à une personne de confiance (ami(e), professeur(e), voisin(e), ou un membre de ta famille autre que la personne que tu soupçonnes. Tu n’as pas à affronter cela seule, et il existe des personnes prêtes à t’aider. 
  3. Contacter un professionnel ou une ligne d’urgence
    Si tu as subi une agression, il est très important de contacter les autorités pour ta sécurité et pour que justice soit faite. Tu peux appeler immédiatement le 17 (numéro de la police en France), ou contacter le 3919, la ligne d’écoute et de soutien pour les victimes de violences conjugales et sexuelles. Ce service est confidentiel, et ils peuvent t’aider à prendre les bonnes décisions, te diriger vers des services d’aide adaptés et répondre à tes besoins urgents. 
  4. Se rendre à l’hôpital ou consulter un médecin
    Il est essentiel de prendre soin de ta santé physique et mentale. Si tu es victime de viol ou d’agression sexuelle, il est important de te rendre à l’hôpital ou de consulter un médecin. L’hôpital pourra non seulement te fournir des soins médicaux, mais aussi procéder à un examen médico-légal. Cela permet de récolter des preuves, que tu puisses porter plainte ou non. Les médecins et les services d’urgence sont formés pour soutenir les victimes de violences sexuelles. 
  5. Porter plainte
    Le viol est un crime très grave en France, et tu as le droit de porter plainte. Même si cela peut être difficile, déposer une plainte auprès de la police est une manière d’assurer ta sécurité et de dénoncer l’agression. La loi française protège les victimes de violences sexuelles, et tu n’as aucune responsabilité dans ce qui t’est arrivé.
  6. Soutien psychologique
    Les conséquences émotionnelles du viol sont lourdes, et il est crucial que tu reçoives un soutien psychologique. Après un traumatisme de cette nature, il est essentiel de consulter un psychologue, un psychiatre ou de t’adresser à une association spécialisée pour t’accompagner dans cette épreuve

La loi française protège les victimes de viols, même au sein de la famille. La loi sur le viol est claire, et tu as droit à la justice et à la protection.

Ce que tu dois savoir :
Tu n’es en aucun cas responsable de ce qui t’est arrivé. Aucun comportement de ta part ne justifie ce que tu as vécu.
Il existe des ressources pour t’aider à traverser cette épreuve et protéger ta sécurité.
Le viol est un crime, et tu as le droit d’être entendue, protégée, et d’obtenir de l’aide.

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